10 mars 2012

Reportage sur la Catastrophe de Brazzaville



Si le nombre de morts dû à l'explosion, dimanche, d'un dépôt de munitions à Brazzaville reste inchangé (200 morts), le nombre de blessés et de sans-abri ne cesse de s'alourdir. On comptabilise à ce jour près de 2 300 blessés et 14 000 sans-abri.


L'explosion d'un dépôt de munitions le 4 mars à Brazzaville a fait plus de 2.300 blessés et près de 14.000 sans-abri, le nombre de tués restant inchangé à près de 200, a déclaré jeudi le gouvernement congolais devant le Parlement lors d'une séance de questions d'actualité.
Selon Pierre Moussa, ministre du Plan et président de la Commision d'évaluation du sinistre, 13.854 sans-abri sont pris en charge dans des sites d'accueil, et les hôpitaux ont reçu 2.315 blessés, dont 297 sont encore soignés. Le nombre de morts est toujours évalué à près de 200, a précisé le porte-parole du gouvernement Bienvenu Okiemy. Un précédant bilan faisait état de plus de 1.300 blessés et 5.000 sans abri.
"L'épicentre du sinistre est composé de trois périmètres: le premier périmètre qui comprend le camp des blindés (où se trouvait le dépôt de munitions qui a explosé) a été détruit à 98%. Seuls les bâtiments en construction par une entreprise chinoise ont résisté", a précisé M. Moussa.
"Le deuxième périmètre a été détruit à 90% et dans le troisième les dégradations sont aussi significatives. Les constatations vont se poursuivre dans les secteurs aux alentours de la zone du sinistre", a-t-il ajouté sans préciser l'étendue des périmètres.
Concernant les causes de l'accident, qui serait dû à un court-circuit qui aurait provoqué un incendie, selon les déclarations du gouvernement peu après le drame, "au stade actuel, il faut laisser l'enquête se poursuivre. Au moment opportun le gouvernement publiera les résultats et en tirera toutes les conséquences", a simplement déclaré M. Moussa.
"Tout est mis en oeuvre afin que le dédommagement se règle dans les délais raisonnables", a-t-il par ailleurs assuré, précisant que chaque famille de victimes allait bénéficier d'une "allocation de subsistance" de 3 millions de Fcfa (5.000 euros), en attendant que "les modalités d'indemnisation soient déterminées".


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