9 juin 2012

Lancement du New York Forum Africa «Repenser l’Afrique de demain»


Pour sa première édition, le New York Forum version africaine installe ses quartiers à Libreville, Gabon, du 8 au 10 juin

«Repenser l’Afrique de demain» est le titre officiel du New York Forum Africa. 
Co-organisé par la Fondation New York Forum Institute de Richard Attias et la Fondation Omar Bongo Ondimba, le New York Forum Africa a pour but de réunir des acteurs économiques et politiques importants et de discuter du potentiel économique africain.
 Un vrai «Davos africain». 


 Près de 800 personnalités dont le président gabonais Ali Bongo, le président béninois et président en exercice del'Union africaine (UA), Thomas Yayi Boni et Jean Ping, le président de la Commission de l'UA ont été conviées à ces trois jours de discussion.Trois jours pour aborder cinq thèmes: l’énergie, le numérique, l'agriculture, le tourisme et les diasporas. 


 L'instigateur du projet, Richard Attias assure à RFI qu’à l’issue de ce forum, des solutions concrètes seront proposées pour répondre aux défis que doit relever le continent africain. Les promoteurs du forum certifient même que les propositions lancées se retrouveront sur la table lors de la réunion du G20, les 18 et 19 juin prochain au Mexique. 


 «L’Afrique est en train de s’intégrer dans l'économie mondiale, ce qui montre qu'elle peut devenir aujourd'hui une partie de la solution et ne pas être qu'un problème (...) Il est temps de se pencher sur ce continent», confiait Attia à Africatime. Et d'ajouter: «tous les secteurs sont des leviers de développement en Afrique». 


 Si l’on en croit les prévisions du Fonds monétaire international, l’économie africaine afficherait un taux de croissance de 5,75% en 2012. L’initiative ne fait toutefois pas l’unanimité au Gabon. Selon l’AFP, deux figures de la société civile gabonaise proches de l’opposition, Marc Ona et Ngbwa Mintsa, aurait été arrêtés par la police alors qu’ils prévoyaient, avec trente autres personnes, d’organiser un contre-sommet. 


 Après plusieurs heures de détention, ils auraient été finalement libérés. Dans un communiqué, Ngbwa Mintsa avait déclaré: «ce forum est une vaste opération de communication alors que la situation sociale, économique et politique de notre pays connaît les dérives les plus régressives».

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