Dans son ouvrage, « Les Guérisseurs », le
ghanéen Ayi Kwei Armah invite les Africains à l'unité pour relever les
nombreux défis du développement.
Cet ouvrage, réparti en sept chapitres élaborés en 456 pages, est édité par Per Ankh, une coopérative africaine d'édition fondée par un groupe d'amis du monde entier, dont le siège se trouve à Popenguine. Le roman « Les guérisseurs » raconte l'histoire d'un conflit et d'une régénérescence. Il se focalise sur un groupe de gens qui s'est choisi pour vocation de remplacer l'ignorance néfaste qui alimente les divisions ethniques, de classes et de castes, par la connaissance salutaire de l'unité de l'Afrique ».
Pour ce groupe de « Guérisseurs », « la raison de la soumission de l'Afrique est claire : les poisons de la division la rongent ». « L'antidote est également évident. L'heure est venue de remplacer les rituels destructeurs et dépassés de la division par le travail créatif des unificateurs », peut-on lire dans l'avant-propos du roman.
L'auteur Ayi Kwei Armah propose, dans son roman, l'unité comme seule solution permettant à l'Afrique de vaincre les maux auxquels elle est confrontée. « L'Afrique a une tradition d'unité. Malheureusement elle l'a perdue pour sombrer dans la division. Il est temps que le continent africain renoue avec l'unité », a-t-il déclaré.
Sa conviction est que l'Afrique a raté son développement à cause de sa désunion. Et que le but de son oeuvre est de contribuer à la marche de nos sociétés. « Si les intellectuels africains pensent ensemble et agissent ensemble, l'Afrique va se développer », a-t-il martelé.
« C'est un roman fascinant, d'aventures et de rebondissements. Un conte philosophique qui prodigue des enseignements », a apprécié, pour sa part, Cheikh Hamala Diop, le traducteur du roman de l'anglais en français. « Nous souffrons des maux qui nous sont imposés par les occidentaux, car nos sociétés sont un terreau d'insuffisances, entre autres », a-t-il regretté.
Abondant dans le même sens que l'auteur, M. Diop a indiqué que l'avenir de l'Afrique repose sur son unité. D'ailleurs, a-t-il rappelé, « dans ce roman, il s'agit d'un groupe de gens qui propose des solutions aux maux dont souffre l'Afrique ». L'une des solutions passe nécessairement, selon M. Diop, « par une prise de conscience des Africains ».
« Il faut que nous unifions nos forces autour des projets communs de développement. La réflexion et les réalisations autour de ces initiatives doivent être unifiées. Ce sont ces méthodes de travail et d'organisation qui peuvent permettre à l'Afrique de sortir de l'ornière », a-t-il expliqué.
Contrairement à ce que pensent certains critiques littéraires vis-à-vis d'Ayi Kwei Armah, en évoquant un certain pessimiste de sa part, le traducteur du roman pense qu'Ayi Kwei Armah, auteur de sept romans, est un « romancier optimiste ». On peut noter que le roman « Les Guérisseurs » se termine sur une note d'espoir.
Les différents intervenants se sont réjouis de la parution d'un tel roman qui contribue, selon eux, « à l'avènement d'une Afrique nouvelle et consciente des enjeux de l'heure ».
L'auteur a récemment dédicacé son roman, « Les Guérisseurs », à la bibliothèque universitaire de Dakar.
Cet ouvrage, réparti en sept chapitres élaborés en 456 pages, est édité par Per Ankh, une coopérative africaine d'édition fondée par un groupe d'amis du monde entier, dont le siège se trouve à Popenguine. Le roman « Les guérisseurs » raconte l'histoire d'un conflit et d'une régénérescence. Il se focalise sur un groupe de gens qui s'est choisi pour vocation de remplacer l'ignorance néfaste qui alimente les divisions ethniques, de classes et de castes, par la connaissance salutaire de l'unité de l'Afrique ».
Pour ce groupe de « Guérisseurs », « la raison de la soumission de l'Afrique est claire : les poisons de la division la rongent ». « L'antidote est également évident. L'heure est venue de remplacer les rituels destructeurs et dépassés de la division par le travail créatif des unificateurs », peut-on lire dans l'avant-propos du roman.
L'auteur Ayi Kwei Armah propose, dans son roman, l'unité comme seule solution permettant à l'Afrique de vaincre les maux auxquels elle est confrontée. « L'Afrique a une tradition d'unité. Malheureusement elle l'a perdue pour sombrer dans la division. Il est temps que le continent africain renoue avec l'unité », a-t-il déclaré.
Sa conviction est que l'Afrique a raté son développement à cause de sa désunion. Et que le but de son oeuvre est de contribuer à la marche de nos sociétés. « Si les intellectuels africains pensent ensemble et agissent ensemble, l'Afrique va se développer », a-t-il martelé.
« C'est un roman fascinant, d'aventures et de rebondissements. Un conte philosophique qui prodigue des enseignements », a apprécié, pour sa part, Cheikh Hamala Diop, le traducteur du roman de l'anglais en français. « Nous souffrons des maux qui nous sont imposés par les occidentaux, car nos sociétés sont un terreau d'insuffisances, entre autres », a-t-il regretté.
Abondant dans le même sens que l'auteur, M. Diop a indiqué que l'avenir de l'Afrique repose sur son unité. D'ailleurs, a-t-il rappelé, « dans ce roman, il s'agit d'un groupe de gens qui propose des solutions aux maux dont souffre l'Afrique ». L'une des solutions passe nécessairement, selon M. Diop, « par une prise de conscience des Africains ».
« Il faut que nous unifions nos forces autour des projets communs de développement. La réflexion et les réalisations autour de ces initiatives doivent être unifiées. Ce sont ces méthodes de travail et d'organisation qui peuvent permettre à l'Afrique de sortir de l'ornière », a-t-il expliqué.
Contrairement à ce que pensent certains critiques littéraires vis-à-vis d'Ayi Kwei Armah, en évoquant un certain pessimiste de sa part, le traducteur du roman pense qu'Ayi Kwei Armah, auteur de sept romans, est un « romancier optimiste ». On peut noter que le roman « Les Guérisseurs » se termine sur une note d'espoir.
Les différents intervenants se sont réjouis de la parution d'un tel roman qui contribue, selon eux, « à l'avènement d'une Afrique nouvelle et consciente des enjeux de l'heure ».
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