Les femmes du Collectif Sauvons le Togo annoncent qu'elle comptent entamer une grève du sexe d'une semaine à partir de lundi pour réclamer la démission du président togolais Faure Gnassingbé.
Les femmes du Collectif Sauvons le Togo annoncent qu’elle comptent
entamer une grève du sexe d’une semaine à partir de lundi pour réclamer
la démission du président togolais Faure Gnassingbé.
"Nous demandons à toutes les femmes dont le mari soutient le pouvoir de
leur refuser tout rapport sexuel", a expliqué Astou Yabi, une femme de
32 ans. "Les femmes n'ont pas beaucoup de pouvoir au Togo et cette grève
est un puissant moyen pour nous exprimer".
Cet appel à la grève au Togo est l'une des actions entreprises contre le président Faure Gnassingbé, arrivé au pouvoir en 2005 après la mort de son père Gnassingbé Eyadema, qui a dirigé d'une main de fer ce pays de l'Afrique de l'Ouest pendant 38 ans.
Cet appel à la grève au Togo est l'une des actions entreprises contre le président Faure Gnassingbé, arrivé au pouvoir en 2005 après la mort de son père Gnassingbé Eyadema, qui a dirigé d'une main de fer ce pays de l'Afrique de l'Ouest pendant 38 ans.
Précédents
Ces dernières années, d'autres grèves du sexe ont été entamées avec succès en Afrique. En 2009, les femmes d'hommes politiques kenyans importants avaient utilisé ce moyen pour mettre fin aux luttes de pouvoir. En 2003, l'activiste libérienne Leymah Gbowee avait appelé à la même action pour interrompre une guerre civile longue de 14 ans. Elle a d'ailleurs reçu le prix Nobel de la paix en 2011.
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