Si Apple n'a pas versé de dividendes aux actionnaires durant l'ère Steve Jobs, la fortune amassée sous forme de liquidités (actuellement de 137 milliards de dollars) imposait de prendre des dispositions. Son successeur, Tim Cook, a donc annoncé un programme de reversement aux actionnaires en mars 2012, à hauteur de 10 milliards de dollars reversés annuellement.
A cette période, l'action d'Apple semblait pouvoir croître sans fin ou presque et c'est ce qu'elle a fait en passant la barre des 600 dollars puis des 700 dollars. A l'automne 2012, cette progression très rapide a été stoppée net, entraînant un recul sévère du cours et suscitant quelques inquiétudes du côté des investisseurs.
Certains d'entre eux ont d'ailleurs commencé à s'agiter, réclamant des dispositions spécifiques pour obtenir plus rapidement un retour sur investissement sur le trésor d'Apple alors que les perspectives de croissance s'amenuisent du fait d'une concurrence toujours plus intense.
Sous pression, devant faire quelque chose de son immense réserve de cash, Apple pourrait accroître le versement de dividendes aux actionnaires en le faisant passer à 4,14 dollars par action, soit environ 15,7 milliards de dollars reversés par an sur les trois prochaines années, au lieu de 10 milliards de dollars.
Cette mesure fait partie des initiatives évaluées par le groupe de Cupertino et ce dernier pourrait le financer sur le seul cash généré aux Etats-Unis, lui évitant de devoir faire appel à ses ressources hors du pays et de verser les taxes que cela imposerait.
Apple pourrait faire l'annonce de cette nouvelle disposition dès le mois d'avril, lors de la présentation du bilan financier de son deuxième trimestre fiscal. La perspective de ces dividendes pourraient restaurer une partie de la confiance défaillante des investisseurs ces derniers trimestres.
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