14 mai 2013

Harrison Barnes, la nouvelle pépite de Golden State


Harrison Barnes éclabousse de sa classe le début des playoffs. Discret en saison régulière, l’ancien joueur de North Carolina prend son envol.
Rares sont les rookies à pouvoir se vanter de passer 51 minutes sur les parquets lors d’un match du deuxième tour des playoffs. Encore moins un débutant de 20 ans, auteur de 26 points et 10 rebonds face aux San Antonio Spurs ce soir là, pour suppléer ses deux leaders blessés. Tout simplement,Harrison Barnes n’est pas un rookie comme les autres. Au service de l’équipe et protégé par son coach durant la saison (25 minutes en moyenne, remplaçant durant le money time), l’ancienne gloire de la prestigieuse fac de North Carolina a repris la place qui lui convient le mieux : celle sous les projecteurs.
« Il aime être dans la lumière », avoue Mark Jackson.
Depuis le début des playoffs et la blessure de David Lee, l’ailier des Golden State Warriors a eu l’occasion de faire parler de lui. Très efficace face aux Nuggets (près de 15 points et 5 rebonds en moyenne à 46% aux tirs, 40% à trois-points), il a encore une fois élevé son niveau de jeu face à la meilleure franchise de la décennie dans la Conférence Ouest. En fait, Harrison Barnes a brûlé les étapes en deux semaines, il n’est même plus vraiment un bleu :
« Il n’y a aucun rookie qui fait ce qu’il fait actuellement », s’exclame son coach à The Oakland Tribune. « Il est titulaire lors du deuxième tour des playoffs, il défend, il score, il prends des rebonds. Il a élevé son niveau de jeu durant les playoffs. Son avenir est extrêmement brillant. »
Superstar au lycée, star à la fac, Harrison Barnes a résisté à l’appel de la NBA il y a deux ans, alors qu’il était annoncé dans les trois meilleurs choix de la draft. Une saison délicate plus tard, le voilà légèrement redescendu dans le cœur des scouts. Lorsque les dirigeants des Warriors ont l’occasion de le récupéré avec le septième choix, l’été dernier, ils n’hésitent pas à deux fois. Et bien leur en a pris. Le gamin de 20 ans joue comme un vétéran tout en gardant l’insouciance de la jeunesse.

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