Les critiques n'ont pas kiffé Tha Carter 4 de Lil Wayne ! Si le public s'est rué en masse sur le nouvel album du patron de Young Money (voir les ventes de Tha Carter 4), la plupart des journalistes "les plus influents" des médias américains n'ont pas kiffé cet opus et l'ont carrément descendu. Contrairement à celles des médias hip-hop, leurs critiques sont loin d'être élogieuses ! Morceaux choisis :
The Washington Post : Il y a quelques années, quand Lil Wayne se faisait appeler le "Best Rapper Alive", il l'était vraiment. Maintenant, avec ce décevant neuvième album Tha Carter IV, le rappeur de 28 ans a retiré son pied de l'accélérateur. Ses couplets ne sont rien de plus que des vantardises en boucle, des discours musclés et quelques initiatives de politique mal-formées : "Je change les étoiles sur le drapeau en croix" rappe-t-il.
The Boston Globe : Il est libre mais son disque est à oublier ! Wayne ne fait aucune tentative pour être inventif. "Megaman''sonne comme "Ransom", un titre vieux de trois ans qui ressemblait plus à une présentation de Drake qu'à autre chose. Drake qui fait un énorme refrain sur "She Will" mais la chanson sonne comme si elle avait été séparée à la naissance avec "Poppin Bottles" de T.I. "Abortion" possède l'un des meilleurs refrains de l'album, aussi bon que lorsqu'il a été utilisé précédemment sur "I Know Your Name" featuring the Alchemist et Travis McCoy.
Spin : Depuis qu'il est clean, sa voix est presque un hennissement, et a pris une octave. Il crie beaucoup maintenant. Et quand il ne le fait pas, comme sur le mélodieux "Nightmares of the Bottom", il ressemble un peu à un enfant qui dit à son père qu'il est malade pour ne pas aller à l'école. Certains vont pointer du doigt certaines rimes moisis de Carter IV, ainsi que des metaphores paresseuses et des calembours moisis comme la preuve que ses pouvoirs ont disparu".
Rolling Stone : Weezy n'a plus la même intensité démoniaque qu'il y a 5 ans. Son approche sur cet album est décontractée et bâclée donc Carter 4 contient des expériences qui ont échoué ainsi qu'une paire de morceaux contenant des invités auprès lesquels Wayne n'apparaît pas du tout. (Même si Andre 3000 est bon dans "Interlude"). Même les moments ratés ne sonnent comme personne. Écoutez "It's Good", dans lequel il menace de kidnapper Beyoncé pour que Jay-Z paie une rançon. C'est impressionnant de mauvais goût.
USA Today a trouvé l'album bon : "Lil Wayne a fait patienter ses fans 10 mois après sa sortie de prison mais maintenant qu'il est enfin là, l'attente valait le coup. Il y a mis assez de morceaux sur lesquels on appuie sur repeat pour justifier les retards".
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