10 nov. 2011
5e édition du festival jazz à Dakar
Le jazz est bien vivant et a fait son retour sur la scène du théâtre de verdure de l'Institut français le week-end dernier. Réapproprié par des artistes d'origines et de trajectoires différentes, des instruments variés, dans des styles originaux... Une manière sans doute de redonner des couleurs à cette musique afro américaine du début du XXe siècle.
Au programme de cette 5e édition du festival Jazz à Dakar, deux soirées concerts sur le thème de 'la paix, l'entente cordiale entre les peuples'. La manifestation s'est ouverte samedi au théâtre de verdure de l'institut français avec la section jazz de l'Orchestre national du Sénégal, premier groupe à proposer sa version d'un jazz revisité. Les instruments classiques du jazz, que sont habituellement les instruments à vent, le piano et la guitare, laissent place à des instruments traditionnels africains comme le conga ou tambour, le xalam, la kora, le balafon, les percussions... C'est un défilé d'instruments et de musiciens qui se succèdent et se rencontrent sur scène, au rythme de reprises de monstres du jazz américains tels que Miles Davis ou encore Chick Corea.
En seconde partie, moins d'instruments mais plus d'énergie avec la musicienne autrichienne Edith Lettner et son groupe African Jazz Spirit. Sa rélecture du jazz, elle l'a résume ainsi : 'On a africanisé la musique', explique-t-elle en revenant sur l'origine et l'histoire du groupe formé en mai 2010. C'est une première grande scène au Sénégal pour cet auteur compositeur autrichienne, qui néanmoins revendique son attachement au pays de la 'Téranga' qu'elle connaît bien. Au saxophone principalement, Edith Lettner est accompagnée par ses musiciens au djembé, à la kora électrique, ou encore à la batterie.
Dimanche, la soirée de clôture du festival commence avec le groupe franco-sénégalais Wock, contraction de wolof et rock, reconstitué pour les circonstances. Il remplace le doyen de la scène musicale guinéenne, Mamadou Barry empêché pour raisons de 'problèmes techniques', explique le promoteur du festival Michael Soumah.
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