Le ministre ivoirien en charge de la Culture et président du conseil d’administration, Bandama Maurice, a procédé à l’ouverture des travaux de l’atelier de redynamisation des activités du Marché des arts et du spectacle africain. Une façon pour la Côte d’Ivoire d’affirmer sa réticence quant à la disparition de son plus grand festival culturel, le Masa.
Dans son mot, le président du Conseil d’administration du Masa et ministre de la Culture, Bandama Maurice, s’est félicité de la tenue de cette réunion des experts. Le patron de la culture ivoirienne a émis le vœu de voir les conclusions de cette rencontre, qui seront dévoilées ce vendredi 11 novembre 2011, permettre de jeter les bases d’une nouvelle édition.
La cérémonie s’est déroulée au siège de l’institution au Plateau. Plusieurs pays membres de cette structure culturelle prennent part à ces assises. Il s’agit notamment du Sénégal, de la République du Congo, de la République centrafricaine et de la Belgique.
Pendant ces rencontres qui s’étendent jusqu’au vendredi 11 novembre 2011, ces experts ont eu pour tâche de mettre en place une nouvelle politique de financement du marché des arts et proposer des solutions pour son retour.
A l’ouverture des travaux, le directeur général du Masa, Manou Yablaih Thomas, a fait valoir que cette rencontre va permettre de relancer les activités du plus grand marché africain. « Le Masa est le plus grand projet culturel de la Côte d’Ivoire. Nous ne devons pas le laisser mourir », a-t-il déclaré devant les experts. Un cri du cœur qui semble avoir déjà trouvé un écho favorable.
De son côté, le chef de division et de la diversité culturelle de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), le Sénégalais Rémi Sagna, a rassuré la direction du Masa du soutien de son organisation.
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