20 juin 2012
Le Sanglot de l’Homme Noir :«Un Livre qui refuse “l'Afrique dans le Cercueil”»
Les échanges sur les œuvres d’Alain Mabanckou, le vendredi soir dernier, à l’Ifb à Cotonou ont pris fin sur sa dernière publication en date. «Le sanglot de l’homme noir» paru en janvier 2012 aux éditions Fayard. C’est une lettre de l’auteur à son fils Boris à qui il conseille de ne pas s’enfermer sur les lamentations perpétuelles de l’Africain.
Lesquelles lamentations ne permettent, malheureusement pas, d’avancer. Dans ce livre Alain Mabanckou, se montre contre cette tendance où l’Africain aime toujours justifier son échec par ce que l’Occident lui a fait ; il s’enferme, croise les bras et voir la vie passer devant lui. «Ce n’est pas un livre où je dis qu’il faut effacer l’histoire. Les malheurs connus par l’Afrique sont toujours là. L’histoire a été lourde.
Aujourd’hui, il faut les décortiquer. Mais ce qui m’agace, c’est que les Noirs disent que s’ils n’avancent pas, c’est qu’ils ont été maltraités. Quelque part, nous avons été aussi complices. L’histoire, je l’enseigne aux enfants, mais je leur demande de se lever et de combattre l’injustice. Je demande aux africains de cesser de définir leur identité sur ces lamentations.» explique l’auteur.
Certes, Alain Mabanckou reconnait que l’Afrique est quelque part “à terre” mais peut encore se réveiller. Ce qui reste, à l’en croire, c’est que les Africains se connaissent davantage. «Nous ne nous connaissons pas trop. L’histoire n’est pas toute écrite.» Le sanglot de l’homme noir paraît comme un livre d’espoir. «Un livre qui se veut de renaissance» dira l’écrivain. Il ajoute «C’est un livre qui refuse “l’Afrique dans le cercueil”» «Non ! Le cadavre n’est pas mort. Il peut vivre» espère-t-il.
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