Content Charles Biétry après un mois et demi d'antenne de BeIn Sport 1. «On a lancé la chaîne tellement vite que ma première préoccupation était de ne pas faire de bêtises, ne pas avoir de panne de réseau par exemple. On s'en est bien sorti», a expliqué le vice-président de la chaîne en charge des programmes, lors d'un déjeuner avec l'association des journalistes média (AJM).
«Je suis content de l'équipe que j'ai choisie ; elle a ses qualités, l'enthousiasme et la fraîcheur, et ses défauts, la normalité des débutants», a poursuivi l'ancien patron des sports de Canal + et France Télévisions. Aucun des consultants de l'Euro, Robert Pires, Bruno Cheyrou et Jean-Alain Boumsong, n'avait en effet commenté de match en direct, à l'exception de Valérien Ismaël mais en allemand. «En plateau, la révélation c'est Mickaël Landreau. Quand il arrêtera de jouer, on fera quelque chose ensemble», a promis Charles Biétry. Les consultants-joueurs ont déjà repris le chemin des terrains et trois nouvelles recrues les remplaceront pour la reprise du Championnat de L1. Mais le dirigeant ne souhaite pas révéler leur nom avant le 1er août puisque ces consultants sont encore sous contrat (avec Canal + ?).
La perspective d'une hausse des abonnement.
En attendant, BeIn Sport 2, la seconde chaîne du groupe Al Jazira, se lancera le 27 juillet à 18h30 avec les huit matches du premier multiplex L2. Le dirigeant a rappelé que l'horaire - critiqué par les supporters - de 18h45 allait permettre d'«attirer une autre catégorie de spectateurs». Il était prêt à rencontrer l'association SOS L2 mais celle-ci n'ayant pas d'existence légale, le président de la LFP Frédéric Thiriez a décidé qu'il n'y aurait pas de réunion. «Nous allons apporter une exposition jamais vue à la L2», a estimé Charles Biétry.
Si on additionne L1, L2, coupes d'Europe et Championnats étrangers, ce sont près de mille six cents matches qui seront retransmis sur les antennes des deux chaînes sur une saison. Pour un investissement de 330 millions d'euros de droits TV, tous sports confondus. Quant au nombre d'abonnés de la chaîne, le sexagénaire a évoqué des «chiffres importants» mais sans les préciser puisque «les distributeurs de la chaîne sont maîtres de leurs chiffres». Il a quand même indiqué que 400 000 abonnés au terme d'une saison serait un «énorme échec». «Beaucoup d'abonnés vont arriver via CanalSat (Nldr : le bouquet de Canal + a un portefeuille de 5,5 millions d'abonnés) et lorsque tous les Championnats vont commencer», a conclu le dirigeant. Visiblement optimiste.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire