Cela s’est manifesté par la pose du premier outillage (une cuve de 15 m3) du complexe métallurgique vendredi dernier à Moanda (Province du Haut-Ogooué) par les techniciens chinois.
Œuvre du groupe ERAMET et sa filiale COMILOG, les travaux de construction du complexe métallurgique de Moanda qui vont durer quatre ans sont estimés à 135 milliards de FCFA sur une étendue de 50 ha.
Avec ce complexe métallurgique de Moanda dénommé C2M ou CMM, le Gabon ouvrira dès le lancement des travaux, la voie d’une veritable ère industrielle, favorisant la transformation locale des matières premières.
Le pays d’Ali Bongo Ondimba deviendra ainsi dans une douzaine de mois le seul d’Afrique noir au sud du Sahara à posséder une infrastructure industrielle de cette qualité.
Divisé en deux usines, le C2M produira dans la première, 65 000 tonnes annuelle de silico-manganèse, avec une teneur en manganèse de 65%, par la technique de pyro-métallurgie, au moyen de deux fours électriques.
Dans la deuxième usine, le C2M produira 20 000 tonnes annuelle de manganèse métal, avec une teneur de 99,7% par la technique d’hydrométallurgie, à partir de l’unité d’hydrolyse.
Dès 2014, le Gabon par le Groupe ERAMET COMILOG exportera des produits semi-finis au même titre que l’Europe, l’Asie ou l’Amérique. Le deuxième pilier de la politique de l’émergence se matérialise une fois de plus par la mise en service dès 2013 du barrage hydroélectrique du Grand Poubara avec une puissance de 160 mégawatts d’énergie qui seront affectées à grande partie au fonctionnement des deux usines du C2M.
Que dire de plus, sur une telle volonté politique des gouvernants d’un pays, qui n’ont d’autres préoccupations, que d’améliorer les conditions de vie des populations Gabonaises avec plus de 800 emplois générées par ce projet ?
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