31 oct. 2011

Youssou N'Dour et Yvonne Chaka Chaka chantent « Proud to be » pour lutter contre les faux médicaments



Produit par Interpol et officiellement lancée le jeudi 27 octobre à Nairobi au Kenya,« Proud to be » permettra de sensibiliser les populations aux risques sanitaires qu'engendre la consommation de faux médicaments. Ce phénomène touche tous les pays en voie de développement, particulièrement le continent africain.

Dans le cadre de son action de lutte contre le trafic de faux médicaments, la fondation Chirac collabore avec Interpol depuis l'Appel de Cotonou d'octobre 2009. Ensemble, les deux institutions agissent pour une meilleure information du grand public et la mise en place de plans d'action pluridisciplinaires dans les Etats touchés.
Le continent africain est une des régions du monde les plus concernées par le trafic de faux médicaments qui, à l'inverse du trafic de drogue dont il emprunte les méthodes et qu'il dépasse en bénéfices financiers, n'est pas sanctionné par des législations adéquates. Dans certains pays, 70 % des anti-paludéens vendus ne correspondent pas aux normes ou sont falsifiés. Ils peuvent avoir des conséquences désastreuses sur les consommateurs. Les faux médicaments ne soignent pas les patients, peuvent créer des pharmaco-résistances, et sont parfois mortels lorsqu'ils sont toxiques.

Yvonne Chaka Chaka : connue sous le nom de « Princesse de l'Afrique », est l'une des chanteuses sud-africaines les populaires de son pays. Elle a écrit la chanson « Proud to Be » à laquelle s'est joint Youssou N'Dour. Le chanteur et percussionniste reconnu à l'international a très souvent mis son art au service des grandes causes. En tant qu'ambassadeur de bonne volonté au sein de plusieurs organisations internationales et membre du Comité d'Honneur de la fondation Chirac, il fait campagne contre la pauvreté en Afrique.

INTERPOL constate actuellement l'existence d'un nombre inquiétant d'affaires internationales liées à la fabrication, au commerce et à la distribution de médicaments illicites et de contrefaçon. L'Organisation coopère avec ses 188 Etats  membres, des organisations partenaires, et les différents acteurs concernés des secteurs public et privé pour déstabiliser les réseaux criminels qui engrangent des profits considérables sans aucune considération pour la santé des gens.

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