30 mai 2012

Faux Bond de Manu Dibongo Au Festival Jazz de Saint-Louis



La belle scène du Festival international de Jazz de Saint-Louis n’a pas accueilli le célèbre saxophoniste, Manu Dibango pour sa vingtième édition. L’artiste camerounais tant attendu par les festivaliers a brillé de par son absence ce dimanche 27 mai 2012.


Selon le site Ndar Info, Manu Dibango a préféré faire résonner les notes mélodieuses de son saxo à la 11ème édition du Festival Mawazine–Rythmes du monde, au Maroc. Plusieurs groupes artistiques annoncés à Saint Louis Jazz, seul l’auteur de soul makossa n’a pas répondu à l’appel.

En effet,  Ndarinfo a appris de sources sûres que «Manu Dibango est monté sur le podium de ce festival le 25 mai 2012, alors qu’il avait été annoncé antérieurement à Saint-Louis par la commission programmation du Saint-Louis Jazz».

Dès l’annonce de son absence, la soirée de dimanche sur la place Faidherbe, ce sont des cris de déception qui se sont élevés du public qui venait à peine de se délecter d'une savoureuse prestation de Roberto Ciotti.
Manu Dibango, rappelle-t-on est le saxophoniste le plus célèbre du continent noir. Une légende vivante qui a su traverser tous les courants musicaux.



Ndar Infos indique que «des sources bien avisées révèlent que les organisateurs du festival Mawazina ont invité l’artiste camerounais bien avant que les membres du Festival de Jazz ne le convient à ce rendez-vous international, dans la vieille ville».

Ce festival ouvert par le Ministre de la Culture et du Tourisme sénégalais, Youssou Ndour, en présence du maire et ministre en charge des collectivités locales, Cheikh Bamba Dièye, de Charles Aznavour, de plusieurs personnalités culturelles et des centaines de férus du jazz, s’est toute de même enrichie d’un programme alléchant.

Des groupes venus d’Afrique, d’Europe, d’Amérique… se sont relayés sur la scène de Faidherbe auréolée cette année d’un matériel performant de sonorisation.

Les artistes se sont donné à cœur joie, rivalisant de belles notes rythmées, langoureuses distillées au grand bonheur des festivaliers. Pendant six jours, la ville de Saint-Louis, est devenue la capitale mondiale du jazz, avec un plateau assez relevé.

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