Selon l'agence de presse, la direction de Vivendi étudierait en effet le scénario d'une scission du groupe en deux entités distinctes, l'une ayant vocation à regrouper ses actifs dans le secteur des médias (Universal Music, Canal+, Activision Blizzard), l'autre ses actifs dans le secteur des télécoms (SFR, Maroc Telecom, etc.). Une autre option envisagée serait la mise en Bourse de tout ou partie des 80 % que Vivendi détient dans le capital du groupe Canal + France.
Dans une lettre adressée aux actionnaires fin mars, Jean-René Fourtou, président du conseil de surveillance de Vivendi, et Jean-Bernard Lévy, président du directoire, ne font pas vraiment mystère de ce que pourraient être les options prises pour réduire la décote de holding dont souffre Vivendi, laquelle pénalise sérieusement la valeur de son cours en Bourse.
« Faut-il garder le périmètre du groupe tel qu'il est ? Faut-il vendre des activités ou séparer le groupe en deux, voire en trois ? », s'interrogaient-ils, avant d'ajouter : « Cette question n'est pas taboue ». Les analystes financiers planchent déjà sur différentes hypothèses.
Selon le quotidien Les Echos, Natixis considère un recentrage de Vivendi sur la France via une cession-scission de ses seuls actifs internationaux (dont Universal Music et Activision Blizzard). Exane BNP Paribas pencherait plutôt pour une cession actif par actif (Canal+, Maroc Telecom ou Universal Music en priorité). Au contraire, Morgan Stanley exclut tout changement de cap par le management de Vivendi, qu'il estime « convaincu » par sa stratégie basée sur la convergence entre les médias et les télécoms.
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