7 juin 2012

La Zambie Émerge en Leader Économique et Politique en Afrique


 La Zambie est un partenaire de plus en plus important des États-Unis et d'autres pays du monde sur les plans du commerce et des investissements en raison de ses vastes ressources naturelles, de sa stabilité politique et de son économie en croissance rapide.
« La Zambie est réellement un pays exceptionnel en Afrique », a déclaré l'ambassadeur des États-Unis en Zambie, Mark C. Storella lors d'une téléconférence avec plus de 60 représentants d'entreprises américaines le 31 mai. « Depuis son indépendance en 1964, la Zambie a vécu entièrement dans la paix. » M. Storella a ajouté que les ressources naturelles du pays, ses terres arables abondantes et fertiles et sa population amicale et engageante font de la Zambie une destination idéale pour les investissements étrangers.
La Zambie vit aujourd'hui sa douzième année consécutive de croissance économique (positive), avec un taux d'environ 6 % pour les huit dernières années. Et l'ambassadeur de noter que ses échanges commerciaux avec les États-Unis ont doublé en 2011 : « Il n'y a pas beaucoup de pays dans le monde qui pourraient en dire autant. » L'économie zambienne s'est accrue de 7,6 % en 2011 et on s'attend à ce que son taux de croissance soit supérieur à 7 % en 2012.M. Storella a indiqué que la Zambie a été très bien notée par le Fonds monétaire international en matière de stabilité macroéconomique et de gestion fiscale, et a été déclarée « pays à revenu moyen » par la Banque mondiale en 2011.
« C'est un accomplissement considérable, a dit M. Storella. Cela revient à un revenu national brut par habitant supérieur à 1.000 dollars. » Bien que le niveau de pauvreté dans les régions rurales demeure élevé, la classe moyenne urbaine est de plus en plus nombreuse, a-t-il expliqué.Cette croissance a multiplié la demande pour des biens de consommation de qualité, et a incité le pays à améliorer ses relations de commerce et d'investissements tant avec ses voisins qu'avec des partenaires dans le monde entier.
Dans ce cadre, le gouvernement zambien enverra aux États-Unis une délégation dirigée par le ministre du commerce, des échanges et de l'industrie Robert Sichinga pour effectuer une mission commerciale dans cinq villes américaines, centrée sur le Forum États-Unis-Afrique subsaharienne de coopération commerciale et économique (« Forum de l'AGOA ») qui se tiendra les 14 et 15 juin 2012 à Washington. En plus de son séjour dans la capitale, la délégation se rendra à Cincinnati, à Houston, à Atlanta et à Boston et se focalisera sur les secteurs de l'énergie, de l'agriculture, des mines, de l'industrie et de l'infrastructure.
M. Storella a noté en particulier que l'amélioration de l'infrastructure était l'un des objectifs clés de la Zambie du fait qu'elle représente une étape cruciale pour l'accroissement du commerce avec ses partenaires dans la région et le monde. Dans le but de soutenir le développement de l'infrastructure zambienne, le gouvernement des États-Unis, par le biais de sa Société du compte du millénaire, a signé en mai un contrat d'aide avec la Zambie à hauteur de 355 millions de dollars pour la modernisation du système d'eau et d'assainissement de sa capitale, Lusaka. Le gouvernement zambien prévoit d'émettre des obligations d'une valeur de 700 millions de dollars dans le courant de l'année, afin de mobiliser des capitaux pour poursuivre le développement de son infrastructure, notamment dans les secteurs de l'énergie et des transports.
La Zambie est aussi dotée d'abondantes ressources minérales. Le pays est le grand producteur de cuivre d'Afrique et a exporté 800.000 tonnes de ce minerai en 2011. M. Storella a souligné qu'au cours des prochaines années, on s'attend à ce que les exportations zambiennes de cuivre dépassent le million de tonnes par an.De plus, étant un pays vaste mais relativement peu peuplé et doté de ressources d'eau considérables, la Zambie a d'énormes possibilités agricoles. Avec seulement 14 % des terres arables actuellement cultivées, 2 % irriguées et uniquement 1 % faisant l'objet d'une agriculture mécanisée, a noté M. Storella, le pays est favorable aux investissements des entreprises étrangères qui peuvent contribuer à la croissance de ce secteur.
Autre secteur à grand potentiel : le tourisme, grâce aux chutes Victoria et à plusieurs parcs nationaux très connus mais à la nature préservée et qui accueillent des safaris. L'ambassadeur Storella a ajouté qu'en 2013 la Zambie et le Zimbabwe seront conjointement les hôtes de la 20e session de l'Assemblée générale de l'Organisation mondiale du tourisme des Nations unies.Les États-Unis se sont engagés à poursuivre leur soutien à la Zambie alors qu'elle émerge en tant qu'acteur économique et politique important sur le continent africain, a dit M. Storella. Un élément clé de cet appui sera l'AGOA, pièce ma&icircetresse de l'engagement économique des États-Unis en faveur de l'Afrique.
Promulguée en mai 2000 par le président Bill Clinton, l'AGOA est un programme central de développement économique qui offre un traitement préférentiel aux 40 pays africains qui y participent en éliminant presque tous les tarifs sur les produits qu'ils exportent vers les États-Unis. Il élimine aussi d'autres obstacles au commerce et les droits de douane dans le cadre d'efforts coordonnés pour stimuler la croissance, encourager l'intégration économique et aider l'Afrique subsaharienne à faire partie de l'économie mondiale.
Le Forum de l'AGOA 2012 cherchera en premier lieu à déterminer les moyens d'améliorer l'infrastructure de l'Afrique afin de faciliter et d'accro&icircetre le commerce et le développement. Il réunira plus de 600 participants, notamment de hauts responsables des gouvernements des États-Unis et de pays africains, des membres du secteur privé et des représentants de la société civile.

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