Le directeur du bureau de développement des télécommunications (BDT), Brahima Sanou, lors des travaux mercredi à Libreville, du 13é Forum sur la régulation des télécommunications, a annoncé que « des efforts sont encore à faire si l'on veut les africains puissent accéder, utiliser, créer et partager l'information, afin de propulser le continent dans l'économie du savoir.
« Les tarifs des services des technologies de l'information et de la communication continuent leur baisse, y compris ceux du haut débits, qui ont chuté de 50% au cours de ces deux dernières années au niveau mondial », a dit Brahima Sanou.
Pour le directeur du BDT, le continent a collé au wagon, enregistrant même le taux de croissance le plus élevé du service mobile sur les cinq dernières années.
Pour autant, poursuit-il, des efforts restent à faire, si tant est qu'on veuille que les africains puissent accéder, utiliser, créer et partager l'information en vue de propulser dans le continent dans l'économie du savoir.
A l'évidence, on peut mesurer la responsabilité des décideurs politiques, régulateurs et autres opérateurs à agir ensemble sur les facteurs structurels pour l'Afrique jouisse pleinement du potentiel des TIC pour son développement à travers des applications tels que l'éducation, la santé et le commerce, ajoute-il.
Pour Brahima Sanou, cela passe par le renforcement des infrastructures, de l'accès et de l'accessibilité au haut débit.
Car, indique-t-il, le prix d'accès à internet haut débit représente, à ce jour, 112%du revenu national brut par habitant dans les pays en développement, contre1,5% dans les pays développés.
« Se l'on considère la couverture télévisuelle des ménages, il y a en Afrique, en moyenne un récepteur de télévision pour 100 habitants », a-t-il dit.
La capitale gabonaise, Libreville abrite depuis lundi dernier, les travaux du 13è forum sur la régulation des télécommunications TIC et le partenariat en Afrique (FTRA2012).
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