Un comité d'experts ("anti-doping review board") a "unanimement" recommandé la poursuite de la procédure ouverte mi-juin par l'USADA, qui accuse l'ancien coureur cycliste américain de s'être dopé dès 1996 et jusqu'à 2011.
Le dossier Armstrong, qui concerne aussi cinq autres anciens collaborateurs de l'Américain, entre maintenant dans une procédure dite de "jugement". L'USADA va maintenant permettre aux accusés d'exercer leur droit à la défense lors d'une audition devant un panel d'arbitres indépendants, qui rendra un verdict susceptible d'appel devant le Tribunal arbitral du sport (TAS). Mi-juin, l'USADA avait ouvert une procédure contre Armstrong et l'avait présentée comme "la première étape d'une procédure légale qui en compte plusieurs pour violations présumées des règles antidopage en sport".
L'USADA accuse le Texan de 40 ans de s'être dopé pendant quasiment toute sa carrière professionnelle en ayant recours à l'EPO, aux transfusions sanguines, à la testostérone, à la cortisone et à l'hormone de croissance, et d'avoir aussi poussé d'autres coureurs au dopage. Malgré les nombreuses accusations qui ont émaillé sa carrière, Armstrong n'a jamais été convaincu de dopage. Johan Bruyneel, aujourd'hui manager général de la formation RadioShack, est également cité dans ce dossier. À la suite de ces accusations, l'ancien directeur sportif de Lance Armstrong a décidé de ne pas se rendre sur le Tour de France cette année.
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