Après avoir eu les explications de KD sur sa décision, c'est au tour de Jay-Z de sortir de son silence. Cela était attendu! Jay-Z a remis les choses au clair dans une interview accordée à Power 105.1, une radio new yorkaise.
« Beaucoup d’agents ont une vision très limitée de la polyvalence, ils pensent qu’on ne peut faire qu’une seule chose. Je ne suis pas de cette école et Roc Nation Sports n’est pas infecté par ce virus. Je peux marcher et mâcher un chewing gum en même temps.
Balancer que je n’y connais rien en sport, c’est malsain et franchement malvenu. J’y connais plus qu’eux. Dans les affaires, ça me fait rire d’entendre dire que je n’y connais rien non plus dans ce domaine.Ces gars là font quoi à part mettre en pratique les mêmes procédés depuis des années ? Ils frappent tous aux mêmes portes. Ils vont voir Nike, signent un contrat et se reposent, sans rien faire.
C’est comme ça depuis 20, 30 ans, ils sont assis sur leurs privilèges et le fait que je débarque, ça les oblige à retourner bosser. Et ça, ils n’aiment pas. Ils ne me veulent pas dans leurs pattes car ils sont désormais obligés de faire quelque chose pour leurs clients. »
Comme prévu, Jay-Z veut développer la « marque » des joueurs qui seront sous sa coupe. Exactement comme il le fait en musique. Le tout en jouant un vrai rôle de conseiller financier.
« Moi, je vais en faire plus pour les athlètes qui me font confiance qu’eux ne vont faire pour moi. Je fais ça parce que c’est l’extension logique vers un plus grand but : offrir à chacun le dû qu’il mérite. On est bien loin de ces demi-agents ou des gens qui volent les sportifs et artistes, sans se soucier de leurs finances. Je peux même dire qu’ils s’en foutent de leurs clients et c’est pour ça que beaucoup de joueurs sont ruinés quatre ans après leur retraite. C’est honteux.
On parle de gars qui signent des contrats à 90 millions et qui n’ont plus en centime après quatre ans, ce n’est plus possible. Mais le plus grave, ce que les agents s’en foutent. Ils ont pris leur pognon, et basta. »
« Moi, je vais en faire plus pour les athlètes qui me font confiance qu’eux ne vont faire pour moi. Je fais ça parce que c’est l’extension logique vers un plus grand but : offrir à chacun le dû qu’il mérite. On est bien loin de ces demi-agents ou des gens qui volent les sportifs et artistes, sans se soucier de leurs finances. Je peux même dire qu’ils s’en foutent de leurs clients et c’est pour ça que beaucoup de joueurs sont ruinés quatre ans après leur retraite. C’est honteux.
On parle de gars qui signent des contrats à 90 millions et qui n’ont plus en centime après quatre ans, ce n’est plus possible. Mais le plus grave, ce que les agents s’en foutent. Ils ont pris leur pognon, et basta. »
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