"WhatsApp est une très bonne entreprise et un bon choix pour nous", a-t-il déclaré, intervenant sur scène, en t-shirt et baskets, lors du Congrès mondial de la téléphonie mobile à Barcelone.
Interrogé sur le prix record déboursé pour acheter WhatsApp, ce qui en fait la plus grosse acquisition de son histoire, le jeune milliardaire de 29 ans a répondu: "il y a deux parties, la première est l'entreprise en elle-même et ce qui va être sa valeur et ensuite il y a la valeur stratégique de ce que nous pouvons faire ensemble".
Et "je pense que WhatsApp tout seul vaut plus que 19 milliards" de dollars (14 milliards d'euros), a-t-il ajouté, expliquant qu'"il y a très peu de services dans le monde qui touchent un milliard de personnes".
Et ceux-ci "sont d'une valeur incroyable", a-t-il dit, citant d'autres services de messagerie instantanée qui ont déjà réussi à monétiser leur audience, comme Kakao, Line ou WeChat.
"Je peux me tromper, cela peut être un service qui touche un milliard de personnes et finit par ne donner aucune valeur, mais je ne crois pas".
"C'est plutôt un bon pari"
"Cela montre que si on peut faire du bon travail en aidant Whatsapp à grandir alors cela va être une énorme entreprise", a-t-il déclaré, répétant que "même de manière indépendante je pense que c'est plutôt un bon pari".
Une fois racheté, WhatsApp ne devrait pas changer de façon de fonctionner: "la vision est de maintenir le service exactement pareil", a assuré Mark Zuckerberg, rappelant que "WhatsApp ne stocke pas les contenus" échangés via son application et que "nous serions bien idiots de nous mêler de ça".
Plus tôt dans la journée, le fondateur de WhatsApp Jan Koum, qui a annoncé l'arrivée prochaine des appels gratuits sur son application, s'est lui aussi voulu rassurant: "il n'y a aucun changement programmé" après le rachat par Facebook: "Mark (Zuckerberg, ndlr) comprend tout à fait que, pour que WhatsApp continue à avoir du succès, il doit vraiment rester indépendant".
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