Coup d'envoi hier à Bloemfontein en Afrique du Sud des cérémonies marquant le centième anniversaire de l'ANC (Congrès national africain), le 8 janvier prochain. Au programme ce week end, un tournoi de golf, des cérémonies traditionnelles, une messe dans l'église qui a vu naître le mouvement, et une flamme du centenaire devrait également être allumée samedi soir. Tandis que le président Jacob Zuma s'exprimera dimanche au stade de Bloemfontein.
Une assemblée de notables dans une église d'un township de Bloemfontein.
Nous sommes le 8 janvier 1912. L'ANC vient de voir le jour. C'est le
début d'un long combat contre la ségrégation raciale mené à partir des
années quarante par le plus célèbre de ses membres, Nelson Mandela. En 1960, le mouvement est interdit. Il le restera pendant 30 ans.
Entre-temps, Nelson Mandela aura été arrêté, jugé, et envoyé en prison
pour 27 ans. A sa libération en 1990, l'ANC est autorisé de nouveau, les
lois d'apartheid sont abolies. Le pays vote en 1994 et l'ANC prend le
pouvoir.
Un pouvoir qu'il conserve encore aujourd'hui. Mais si les Sud-Africains
ont gagné la liberté, les inégalités économiques et sociales restent
criantes. Affaires de corruption, contestation interne, manifestations
dans les rues : le parti est de plus en plus décrié, même s'il conserve
toujours l'approbation de la grande majorité de la population. L'ANC, aujourd'hui au pouvoir, est le plus ancien mouvement de
libération d'Afrique. Près de 100 000 personnes sont attendues pour
l'occasion. Et une centaine de chefs d'Etat, passés ou en exercice ont
été invités pour ces festivités.
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