Sorti en salle cette semaine, le documentaire "Bob Marley : The Definitive Story " décortique le mythe pour dresser, en creux, le portrait de l'homme
" La clé, pour comprendre Marley, c'est sa condition de métis. Tout ce qu'il chante dans ses chansons : le racisme, la pauvreté, l'abandon, il l'a lui-même vécu". Auteur du déjà remarqué "Dernier roi d'Ecosse", le réalisateur Kevin Mc Donald s'est attaqué à un vrai défi:raconter l'autre visage de la légende planétaire du reggae, dont l'image -rebattue- s'est souvent résumé à celle de ce visage d'ascète à dreadlocks sur fond de drapeau vert-jaune-rouge.
Au travers de nombreux témoignages précieux, parfois inédits (dont Cedella, la propre mère du chanteur), d'images ou de sons d'archives, Mc Donald réussit le tour de force de dresser un portrait complet, et surtout sans complaisance (puisque libéré du droit de regard permanent imposé par la famille Marley), d'un homme habité par une absolue quête de paix et d'unité entre les peuples, façonné par son histoire familiale, son amour de la musique, des femmes, et par son idéalisme politique.
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