Le Kenya était parmi les premiers pays africains à utiliser la biotechnologie, surtout dans le secteur agricole. Son programme de développement économique Vision 2030 reconnaît le rôle de la biotechnologie pour propulser la nation vers un pays à revenu intermédiaire. Actuellement, certaines institutions de recherche publics et privés mènent certains projets biotechnologiques, a-t- on appris au cours d'un dernier atelier scientifique tenu à Nairobi.
La directrice du Service International pour l'Acquisition d' applications Agri-Biotech (ISAAA) AfriCenter, Dr Margaret Karembu, a déclaré à Xinhua qu'au moins cinq cultures agricoles, comme le maïs et la patate douce, sont actuellement l'objet d'améliorations biotechnologie au Kenya. Selon l'Institut de recherche agricole du Kenya (KARI), le coton BT pourrait être commercialisé au Kenya en 2014.
La plupart des nouveaux produits issus de la biotechnologie sont au stade de l'essai et devraient être sur le marché dans un avenir proche. La nouvelle variété de coton pourrait augment le rendement et résister à un parasite responsable de faibles récoltes. Selon Karembu, les recherches biotechnologiques au Kenya bénéficient aussi d'une main-d'oeuvre hautement qualifiée dans le pays.
"Nous collaborons aussi avec les scientifiques de la région pour développement des produits qui bénéficient aux communautés locales", a-t-elle affirmé. D'après l'officiel chargé du programme de l'ISAAA AFriCenter, Faith Nguthi, beaucoup de gens ne comprennent pas les organismes génétiquement modifiés (OGM) et il est donc nécesaire de sensibiliser le public sur la nouvelle technologie.
L'Autorité nationale de la biosécurité (NBA) du Kenya a mis au point cette année des règlements sur l'étiquetage des aliments OGM. La NBA a mis en place des cadres juridiques et réglementaires qui assurent la sécurité des consommateurs et permettent aux chercheurs d'avion un environnement propice pour leur travail.
Le professeur Edward Nguu du Département de biochimie de l' Université de Nairobi a déclaré que la biotechnologie du Kenya avait révolutionné la production de quelques aliments communs. Selon lui, même les petits agriculteurs ont choisi le maïs hybride en abandonnant le maïs traditionnel.
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