19 déc. 2012

Une Médaille Olympique augmente l'espérance de vie


Une étude australienne publiée dans le numéro de Noël du British Medical Journal indique que les médaillés olympiques ont une espérance de vie plus élevée que le commun des mortels. Près de trois ans en moyenne.

Les résultats de cette étude, dont l'HuffingtonPost fait écho, mettent sur pied d'égalité les sportifs de tous horizons et la couleur de leur médaille. Une deuxième étude s'est quant à elle penchée sur le rapport entre espérance de vie et discipline sportive.

Dans la première étude, les scientifiques ont établi une comparaison de l'espérance de vie entre les 15.147 athlètes des Jeux Olympiques d'été entre 1896 et 2010 et des groupes de population générale classés par pays, âge et sexe. Il en est ressorti que dans huit des neufs groupes de pays étudiés, les médaillés ont vécu en moyenne 2,8 ans de plus. Et ce, quelle que soit la place occupée sur le podium. Pour les auteurs de cette étude, ces résultats trouvent leur explication dans "la génétique des sportifs, leur mode de vie sain, leur activité physique et la richesse et le statut de gloire sportive internationale".

Le deuxième volet de cette étude s'est penché sur le type de discipline pratiquée. Les chercheurs ont mesuré l'effet des exercices à haute intensité sur la mortalité à l'âge adulte chez les anciens médaillés olympiques. Ils ont suivi 9.889 athlètes, qui ont participé à au moins une olympiade entre 1896 et 1936. Ensemble, ils représentent 43 disciplines à des niveaux d'intensité d'exercice et de contact physique variables.

 Il en ressort que les sportifs qui pratiquent une discipline à intensité cardiovasculaire élevée (cyclisme, aviron) ou modérée (tennis, gymnastique) enregistrent des taux de mortalité similaires par rapport à des athlètes d'un sport à faible intensité cardiovasculaire, comme le golf ou le cricket. Les chercheurs ont par contre constaté un risque de mortalité 11% plus élevé chez les compétiteurs d'un sport de contact (rugby, hockey sur glace ou la boxe), en raison de la répétition des impacts et des blessures.

Mais rassurez-vous il n'est pas indispensable d'être un champion pour vivre plus longtemps. Deux experts ont fait remarqué que des amateurs qui pratiquent au moins 150 minutes par semaine d'activité physique d'intensité vigoureuse ou modérée peuvent vivre un an de plus que la population inactive. De quoi contredire la célèbre maxime de Sir Winston Churchill.

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