17 déc. 2011

Désapprobation de la co-utilisation des sites à la CAN Orange 2012



Dans la perspective de la 28è édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN)-Orange 2012 qui se jouera à partir du 21 janvier prochain, certains pays envoient des délégations en reconnaissance dans les pays hôtes que sont la Guinée Equatoriale et le Gabon. C’est dans ce contexte que les encadreurs de l’équipe nationale de Guinée (Conakry) se sont dernièrement plaint à la CAF de leur proximité avec leurs adversaires du Mali.
Les premiers couacs concernant l’organisation de la Can Orange 2012 se signalent du côté de la Confédération africaine de football (CAF). Les officiels de l’équipe nationale de Guinée, le Syli National, ont saisi l’instance africaine de football pour se plaindre des conditions d’entrainement de leur équipe durant la compétition panafricaine qui débutera le 21 janvier 2012.

Classée, en effet, dans la poule D qui sera basée à Franceville dans le Haut-Ogooué et compte le Ghana, le Mali et le Botswana, l’équipe de Guinée (Conakry) partagera le même site d’entrainement que les Aigles du Mali. Ce qui pourra favoriser l’espionnage footballistique et bien d’autres désagréments. La délégation guinéenne venue dernièrement au Gabon pour un repérage concernant les conditions d’accueil du Syli National, s’en et offusquée, même si elle a apprécié la position du centre d’hébergement par rapport au terrain d’entraînement.

Cette promiscuité, déplorée pour des équipes adverses devant disputer des matches, a été regrettée par Michel Dussuyer, coach du Syli National, qui a indiqué qu’il s’agit d’un problème «dommageable», non sans prévenir : «Nous ne serons pas d’accord pour ce site là, si la Guinée est dans l’obligation de le partager avec l’équipe du Mali.»

L’information a été rendue publique, le 8 décembre dernier au cours d’une conférence de presse, par le secrétaire général de la Fédération guinéenne de football, Ibrahima Blasco Barry. C’est lui qui a assuré avoir saisi la CAF, par courrier.

Et l’hebdomadaire satirique gabonais "Le Nganga" qui tourne en dérision cette situation, de conclure : «Ça fait trop "jeux scolaire et universitaire", n’est-ce pas ? On l’avait bien dit que tout ne pouvait pas être parfait.»

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