Les travailleurs du Groupe Sopi Médias ne souhaitaient certainement pas la chute du régime. Ils n'ont pas encore vu la couleur de l'argent depuis la défaite du Président Wade, le 25 mars dernier. Ce groupe de presse mis sur pied il y a 17 mois est composé de la Radios Sopi Fm et de l'hebdomadaire Sopi hebdo.
Un peu plus d'une cinquantaine de pères et de mères de famille y travaillent régulièrement dans des conditions très pénibles du fait des très fortes rivalités existant entre les membres du conseil d'orientation que le Président Wade avait créé pour mener à bien les missions assignées à ce groupe presse. "Nous n'avons pas encore perçu nos salaires du mois de mars et cela nous crée des difficultés énormes. C'est le ministre Ousmane Ngom qui envoyait les salaires par le biais du responsable du journal Mamadou Lamine Dieng mais ce dernier a disparu de la nature depuis la veille du second tour de la Présidentielle", confie un technicien avec beaucoup d'amertume. Les agents de cette boîte sont aujourd'hui très remontés contre les autorités et menacent de porter plainte devant les juridictions compétentes.
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