Et malgré la progression du numérique (téléchargement, sonneries mobiles, streaming), la baisse du chiffre d'affaires global de la musique enregistrée dans l'Union européenne a été de 51 % en valeur entre 2000 et 2010, et de 61 % corrigée de l'inflation. Le poids du numérique, à l'échelle des 27 pays membres, fut de 24,5 % des revenus de la musique enregistrée en 2011, contre 7,5 % en 2007. Le marché européen de la musique en ligne restait largement dominé l'an dernier par le téléchargement, qui a représenté 70 % des revenus.
La part des sonneries mobiles s'est écroulée, pour passer de 25 % des ventes de détail en 2007 à à moins de 5 % en 2011. C'est le streaming à la demande qui a pris la relève, essentiellement grâce aux abonnements, avec une part du marché de détail qui est passée de 5 % en 2007 à 15 % en 2011. Les accords de bundle conclus entre plateformes de streaming (essentiellement Deezer et Spotify, en France, au Royaume Uni et en Suède) et opérateurs mobiles ont largement contribué à cette progression l'an dernier.
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