29 juin 2012
Yaoundé Capitale Mondiale du Livre en 2014?
Après Alexandrie (Egypte, en 2002), Yaoundé rêve de devenir la deuxième ville africaine désignée comme « capitale mondiale du livre ».
En 2014, la capitale camerounaise veut succéder à Bangkok en Thaïlande, déjà choisie pour 2013. Ce titre décerné par l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco) est accordé à une ville chaque année, en reconnaissance de la qualité des programmes municipaux pour promouvoir le livre et la lecture. La candidature du Cameroun a été présentée le 15 juin dernier en France, par le ministre des Arts et de la Culture (Minac), Ama Tutu Muna. Depuis le lancement du concept en 2001, l'Afrique a eu ce privilège une seule fois.
Le Cameroun et le Nigeria (avec Port Harcourt) se lancent dans cette campagne 2014. La conférence de presse organisée par le Minac le 15 juin dernier, à l'ambassade du Cameroun à Paris, rentre dans la mission de sensibilisation de la communauté internationale. Le but avoué est de donner une image plus crédible du Cameroun à la communauté internationale, afin d'augmenter ses chances d'être sélectionné par l'Unesco. Il a fallu plus d'une heure à Ama Tutu Muna et à l'ambassadeur du Cameroun en France, Lejeune Mbella Mbella, pour dévoiler à la presse internationale, le dossier de Yaoundé.
Les deux personnalités camerounaises ont évoqué l'histoire et la géographie, le bilinguisme officiel, la stabilité sociale et politique, la solidité des institutions démocratiques, le taux de scolarité élevé et la politique nationale de promotion du livre et de la lecture. Ce dernier programme visant les jeunes est mené avec l'appui des municipalités, des écoles, des lycées et collèges, et des universités. Comme argument, le Minac a mentionné l'harmonie entre les acteurs de la filière du livre : les écrivains, les éditeurs, et les distributeurs. L'un des points forts du Cameroun réside dans son florilège d'auteurs célèbres.
D'ailleurs, de grandes plumes de la littérature camerounaise, entre autres Paul Dakeyo, Leonora Miano, Solange Bonono, soutiennent la candidature de Yaoundé. Etre capitale mondiale du livre pourrait apporter des avantages inestimables en termes de notoriété culturelle. Ce statut focalise l'attention sur le pays, et peut attirer des investissements sur le plan intellectuel. Dans cette compétition, Yaoundé est face à 10 autres cités. En juillet, le nouveau « siège » du livre sera désigné.
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