Lancé début 2012, LikeUb proposait aux gestionnaires de pages Facebook d'acheter des « J'aime » sur leur page, ainsi qu'un système d'échange de visibilité. Le site a annoncé jeudi sa fermeture : ses administrateurs affirment avoir reçu des menaces de la part du réseau social.
Tous les spécialistes des réseaux sociaux vous le diront : l'efficacité d'une page Facebook ne se mesure certainement pas au nombre de personnes ayant cliqué sur le fameux bouton « J'aime ». Que ce soit pour amorcer la pompe, générer un semblant de visibilité ou tout simplement répondre à des objectifs chiffrés, nombreux sont ceux parmi les gestionnaires de page à avoir envisagé au moins une fois de recourir à l'achat de fans.
La pratique n'est pas précisément du goût de Facebook, qui préfère que l'achat de visibilité se fasse par ses outils publicitaires, et a tout intérêt à encourager les interactions réelles plutôt que simulées sur sa plateforme. Pour autant, de nombreuses sociétés se font une spécialité de cette offre d'achat de fans. L'une d'elles, baptisée LikeUb, affirme avoir fait l'objet de pressions et de menaces de la part de Facebook qui l'auraient conduite à mettre un terme à ses activités jeudi 27 décembre.
« Les bureaux d'avocats de Facebook sont entrés en contact avec nous. Ils ont réclamé la fermeture immédiate et sans conditions de LikeUb sous peine de poursuite judiciaire, ainsi que l'interdiction à vie d'utiliser Facebook personnellement », écrivent-ils dans un courrier envoyé aux utilisateurs du service et reproduit par le blog 6buzz.com. « Ce n'est pas la première fois que le réseau social tente de nous bloquer et nous avons su par le passé contourner les sanctions unilatérales. Mais cette fois est la dernière ».
Au delà de l'achat de fans, LikeUb proposait un service d'échange gratuit, proposant aux gestionnaires d'une page Facebook d'obtenir un certain nombre de J'aime en échange de leur propre adhésion à d'autres pages suggérées par le service. Une forme de kiosque à J'aime censé reposer sur la réciprocité des efforts (ie : aime 20 pages et tu obtiendras 20 j'aime sur ta propre page). Impossible ici de construire une communauté ou de forcer le fameux « engagement » cher aux spécialistes du secteur, mais la mécanique permettait d'obtenir quelques dizaines ou centaines de fans non qualifiés en échange d'un peu de temps.
Corollaire des optimisations que l'on imagine possibles pour augmenter son efficacité ou ne pas souiller son propre profil : une potentielle multiplication de comptes et d'interactions factices, venant donc corrompre délayer les données exploitées par Facebook. Le réseau social n'a pour l'instant pas donné suite à nos demandes de confirmation.
Au delà de l'achat de fans, LikeUb proposait un service d'échange gratuit, proposant aux gestionnaires d'une page Facebook d'obtenir un certain nombre de J'aime en échange de leur propre adhésion à d'autres pages suggérées par le service. Une forme de kiosque à J'aime censé reposer sur la réciprocité des efforts (ie : aime 20 pages et tu obtiendras 20 j'aime sur ta propre page). Impossible ici de construire une communauté ou de forcer le fameux « engagement » cher aux spécialistes du secteur, mais la mécanique permettait d'obtenir quelques dizaines ou centaines de fans non qualifiés en échange d'un peu de temps.
Corollaire des optimisations que l'on imagine possibles pour augmenter son efficacité ou ne pas souiller son propre profil : une potentielle multiplication de comptes et d'interactions factices, venant donc corrompre délayer les données exploitées par Facebook. Le réseau social n'a pour l'instant pas donné suite à nos demandes de confirmation.
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