Détrôné de la première place mondiale dans les années 1990 par Nokia, le fabricant américain pesait tout de même encore plus de 21 % du marché mondial des téléphones mobiles en 2006, devant Samsung. Une résistance notamment due à son modèle RAZR, sorti en 2003 et vendu à 130 millions d'exemplaires dans le monde.
L'histoire se corse ensuite. Contrairement à un Samsung, dont l'activité était également centrée sur les téléphones mobiles classiques mais qui a su s'adapter, Motorola n'est jamais parvenu à prendre le virage des smartphones, enchaînant les pertes à partir de 2007, jusqu'à son rachat par Google.
Au final, l'intérêt du géant de l'Internet pour l'ex-roi de la téléphonie - une opération à 12,5 milliards de dollars - se concentrera surtout sur son portefeuille de 17.000 brevets, qui permettront à Google de se protéger dans les batailles juridiques en cours avec Apple ou Microsoft
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