Oubliés les quolibets, moqueries sur internet et autres critiques: "King James" est redevenu le roi avec 35 points, dix rebonds et son autorité retrouvée.
La climatisation du AT&T Centre réparée et le risque de crampes écarté, la star de Miami a fait grimper la température dans cette réédition de la finale 2013 remportée par le Heat en sept matches au terme d'un scénario rocambolesque.
Miami a fait le break en s'imposant sur le parquet des Spurs qui restaient sur huit victoires de suite devant leur public avec un écart minimal de 15 points !
Les joueurs de Gregg Popovich n'ont jamais été en mesure de faire leur loi dans une rencontre restée indécise jusqu'au bout.
Et lorsque San Antonio a cru tenir la victoire en prenant onze points d'avance dans le 2e quart-temps, James a surgi pour ramener son équipe dans la rencontre en inscrivant trois paniers de suite.
C'est encore James qui a fait la passe décisive à Chris Bosh (18 pts), complétement démarqué pour inscrire un panier primé capital à un peu plus d'une minute de la fin (95-93).
Enfin, le quadruple MVP, aussi remonté en défense qu'en attaque, a contrarié le meneur français des Spurs Tony Parker (21 pts, 7 passes) en détournant un ballon crucial en touche.
"Il fallait être costaud et intraitable en défense et en attaque. J'ai la chance d'avoir des coéquipiers qui croient en moi", a expliqué James qui a inscrit 14 paniers sur 22 tentés en 38 minutes de jeu.
"LeBron a fait un grand match et nous n'avons jamais trouvé la bonne réponse pour le contrer. Et comme en plus, on a pris des mauvaises décisions dans les dernières minutes", a regretté Popovich.
La victoire du Heat s'explique aussi par le manque de réalisme des Spurs (11 ballons perdus, 42,9% de réussite au tir).
Symboles de la faillite de la franchise texane, ces quatre lancers francs consécutifs ratés par Parker et Tim Duncan, auteur du 157e "double double" (18 pts, 15 rbds) de sa carrière en play-offs, record de Magic Johnson égalés, alors que leur équipe menait de deux points.
"On était en bonne position pour gagner ce match, mais on n'a pas su se mettre hors d'atteinte", a regretté le Français qui convoite un quatrième titre NBA.
"Il va falloir retrouver notre meilleur basket pour remporter ce titre", a-t-il prévenu.
La finale 2014 se déplace désormais à Miami pour deux matches mardi et jeudi qui pourraient changer complétement la donne.
"Quand on laisse passer sa chance comme cela contre une équipe comme Miami, cela peut être mortel", a fait remarquer l'Argentin Manu Ginobili.
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