Contrairement aux brindilles qui trustent les podiums, cette mannequin de l’année a des formes, des vraies.
Malgré les belles promesses du milieu, les mannequins qui s’affichent dans les magazines continuent à rivaliser de maigreur. A 21 ans, l’Américaine Kate Upton fait exception. Dans son pays, elle est baptisée «la bombe préférée des Etats-Unis». Les seins, un chef-d’œuvre, sont voluptueux, les hanches, larges juste ce qu’il faut, la silhouette délicieusement arrondie. Plus d’un million d’abonnés sont devenus accros sur Twitter. 2013 est l’année Upton. Début septembre, elle a été élue «mannequin de l’année» lors des Annual Style Awards de New York. Plus prestigieux encore, c’est elle qui fait la couverture du numéro spécial que le magazine Vanity Fair, le plus chic des Etats-Unis, publie à l’occasion de ses 100 ans.
«J’aime mon corps»
Le physique si atypique de la jeune Américaine continue à faire débat dans la mode. Responsable du casting chez Victoria’s Secret, Sofia Neophitou s’est toujours refusée à engager Kate pour le mythique défilé de lingerie. «Elle me fait penser à une fille de la page 3 du Sun» Considérée comme l’arbitre suprême de la mode à travers la planète, Anna Wintour, patronne du Vogue américain, a pris l’exact contre-pied: le numéro de juin affichait Kate en couverture. Ce débat, Kate Upton préfère s’en amuser. «Je ne peux pas changer la taille de mon soutien-gorge, mes seins sont naturels. J’aime mon corps, Dieu me l’a donné. Si cela inspire d’autres femmes à se sentir à l’aise, tant mieux.»
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