4 sept. 2012
L’Électricité, Maillon Faible du Développement en Afrique
Pas moins de 25 pays africains sont en situation de crise énergétique, d’après des données publiées par la World Bank’s African Energy Unit (AFTEG). Trois défaillances majeures entravent la satisfaction des besoins énergétiques des Africains.
Un accès insuffisant et des capacités de production trop faibles.
Actuellement, 29% seulement de la population d’Afrique subsaharienne a accès à l’électricité, contre 40% parmi les autres pays à faible revenu. L’essentiel des capacités de production est localisé en Afrique du Sud.
Un manque de fiabilité des infrastructures
l’étude de l’AFTEG évalue à 56 journées par an les coupures de courant enregistrées sur le continent africain. Ces coupures représenteraient des pertes de richesse de 6% pour les entreprises, allant même jusqu’à 20% pour le secteur informel. En conséquence, de nombreuses entreprises s’équipent en générateurs électriques fonctionnant au diesel, d’où un renchérissement de leurs coûts de production. L’étude évalue à 1% de PIB la perte représentée par le surcoût lié au recours à la production électrique à base d’hydrocarbures.
Des coûts élevés
le coût moyen du kilowattheure est de $ 0,13 en Afrique subsaharienne, tandis que la plupart des pays en voie de développement évoluent entre $ 0,04 et $ 0,08. Dans les pays dépendants des hydrocarbures, les tarifs sont encore supérieurs.
L’étude de la Banque mondiale souligne que le manque de fiabilité de ces infrastructures électriques est un facteur limitant l’attractivité économique de ces pays pour les investisseurs étrangers. En outre, ces défaillances électriques coûteraient cher aux industries recourant massivement à la main d’œuvre, comme le secteur minier.
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