8 janv. 2013

Les jeux vidéo aussi addictifs que l'alcool, la drogue ou le tabac



Une étude orchestrée par une psychologue de l'Australian National University, Olivia Metcalf, a été réalisée afin de prouver que les jeux vidéo peuvent devenir une addiction au même titre que l'alcool, le tabac, la drogue ou les jeux de hasard.
Voici quelques exemples :
L'Australien Okan Kaya aime Call of Duty: Black Ops II, son engouement pour le jeu fut tel qu'il y passa plus de 122 heures dessus au mois de novembre, battant ainsi le record mondial. Voici ses déclarations.

"Je suis un grand fan, je joue à la série depuis l'époque de la guerre mondiale et je l'adore".
Voici un autre évènement pouvant démontrer indirectement que les jeux vidéo peuvent devenir addictifs, lorsqu'au mois de juillet dernier, un jeune taïwanais fut retrouvé mort dans un cybercafé après une session de jeu de plus de 40 heures sur Diablo 3.
Pour son étude, la psychologue explique avoir trouvé des preuves concrètes. Pour ses recherches, qui ont montré que les joueurs dépendants ont du mal à se concentrer sur d'autres tâches, Olivia Metcalf a rassemblé un panel de représentants bénévoles : des dépendants aux jeux vidéo, des joueurs réguliers mais qui ne sont pas dépendants et un groupe témoin de non-joueurs. Le test ayant pour but d'évaluer les réponses du panel à des mots relatifs au jeu vidéo.
"Nous avons constaté que l'attention des joueurs excessifs se focalise en priorité sur l'information liée au jeu. Même s'ils ne veulent pas penser aux jeux vidéo, ils sont incapables de s'en empêcher".
La psychologue explique que ce phénomène est très connu sous le nom de processus attentionnel et est très fréquent chez les héroïnomanes, les accros au tabac, à l'alcool ou aux jeux de hasard. C'est d'ailleurs l'un des facteurs de développement d'une dépendance.
"Chaque type de substance provoquant une dépendance entraîne des risques uniques. L'aspect unique du jeu excessif est l'énorme quantité de temps qui peut être dépensée en jouant au jeu vidéo".
Est-ce que jouer à un jeu très longtemps peut faire de vous un toxicomane ? La psychologue répond par la négative.
"La majorité des joueurs aiment les jeux, sans pour autant avoir des conséquences, même s'ils jouent pendant plusieurs jours sur des périodes assez longues".
Nous pouvons donc nous rassurer, les jeux vidéo peuvent nous rendre accros au même stade que la drogue ou l'alcool, en revanche, ce n'est pas une dépendance nuisible. Le champion du monde Okan Kaya peut dormir tranquille, la dépendance au jeu n'est pas due à une trop longue exposition devant l'écran.
"Ce n'est pas quelque chose qui se produit parce que vous jouez beaucoup. C'est une sorte de changement qui se manifeste dans votre cerveau et qui capte toute l'attention. C'est ainsi qu'une dépendance se développe".

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