A lot of things went down last night in the ATL at the 2012 BET Hip-Hop Awards. After hearing news of Jeezy & Ross getting into an altercation and gun shots being fired. We now get footage of MMG’s Gunplay fighting back to five G-Unit members that jumped him previously. He only managed to catch one and after a couple of hits he got massed by the cops and retrieved to 2 Chainz trailer. As we all know Gunplay has always had issues with 50 Cent, in an old video he said if 50 ever saw him in the streets he better do something and well that’s what happened. Check out the current footage after the jump, I’m sure we will see more videos of G-Unit jumping them later on today.
Contrairement à ce que bon nombre de personnes pensent, Léopold Sédar Senghor n'est pas issu d'une famille nucléaire. Le père, Basile Diogoye, a eu 5 épouses et 41 enfants. Une polygamie qui a d'ailleurs opposé cet homme au curé de Joal. Sa première épouse est sa cousine Anna Diakhère Ndiambal Ndiaye, qui a eu 3 fils et 4 filles. Il convola en secondes noces avec Catherine Dior Dieng, la fille du puissant armateur de Gorée de l'époque, Ndiouga Dieng. Dior eu 4 garçons et 4 filles. La troisième épouse de Diogoye est Gnilane Ndiémé Bakhoum, la maman du président Sédar, qui signifie en sérère « celui qui n'aura jamais honte ».
Gnilane était une fille modeste de Djilor que Basile Diogoye épousa après insistance d'un sage du village du nom de Khama Téning Ndèye Yaboun Senghor. « Epouse là, car de ses flancs, tu auras un enfant qui fera retentir ton nom dans le monde entier », insistait-il auprès de Senghor père. Avec Gnilane, Diogoye eu 5 garçons et 4 fils. Il épousa ensuite Mari Ndiaroum Diouf qui lui donna 3 filles et 6 garçons et enfin, Kangou Diouf qui eut 3 garçons et 4 filles. Dans ses écrits, le poète a dit quelque part : « Mes frères et mes soeurs serrent contre mon coeur leur chaleur nombreux comme des poussins ». D'après Etienne, il y a 50 ans de différence d'âge entre l'aîné, Adrien, et la cadette, Jeanne, de la famille Basile Diogoye Senghor.
« On peut avoir son idée sur la fortune de Basile si on entre dans cette maison construite en 1890, sans béton ni fer, mais avec de la pierre de Rufisque », dit le conservateur Etienne, qui était bénévole avant d'être intéressé symboliquement par la mairie de la ville de Joal-Fadiouth. Après la véranda de la bâtisse principale, la visite se poursuit à l'intérieur. Dans ce qui faisait office de salon, certains meubles sont authentiques, d'autres sont produits à l'identique. Rien n'est modifié. Tout est entretenu. Cela résonne au-dessous des pieds. « Il y a une cave qui faisait office de banque, mais c'était aussi un grenier en même temps », souligne le conservateur. Il y a des malles, des armoires, des portraits de quelques fils de Basile Diogoye, une table, etc.
Le plafond de la salle est décoré par des planches aux couleurs marron et beige. Au milieu, se trouve une étoile à six branches. Le conservateur, plus que fier, dit : « A y regarder de plus près, c'est à partir d'ici que Léopold Sédar Senghor s'est inspiré pour choisir les symboles de la République et bâtir l'Etat ». Après l'éclatement de la Fédération du Mali, poursuit-il, Senghor a ajouté l'étoile verte qui est à la fois la couleur des musulmans, celle de son parti politique, le Ps, mais aussi la première couleur du drapeau. Il estime aussi que le choix des symboles de la République -que sont le Baobab et le Lion - n'est pas fortuit.
Dans la demeure des Senghor, il y a un baobab, arbre qui fait partie des plus imposants du Sénégal, et le père s'appelle Diogoye, un nom qui signifie Lion, un animal considéré au Sénégal comme étant le roi de la forêt. A l'arrière du bâtiment principal, il y a une vaste arrière-cour avec une case en paille. Le conservateur commente : « Elle servait de cuisine, mais au-delà de cet aspect, le sérère aime rester modeste. Généralement, il y a une case à l'intérieur des concessions qui sont en dur ». Sous le baobab, il y a un pilon, une pierre (deux éléments qui, avec l'arbre, accueillent les libations dans la religion traditionnelle sérère). Il y a aussi une photo du Christ.
D'après Etienne, cette scène matérialise véritablement le syncrétisme religieux qui caractérise les Sénégalais de façon générale. Il estime que si Senghor, un catholique, a réussi à diriger un pays avec une écrasante majorité musulmane, c'est que, comme il le disait, « Le Sénégal est un pays à 90 % musulman, 10 % chrétien et à 100 % animiste ». Il poursuit : « si le Sénégal est resté stable jusqu'ici, c'est grâce à nos valeurs traditionnelles car si nous sommes musulmans ou chrétiens à 100 %, nous allons perdre ces valeurs et nous perdre ».
A droite de la bâtisse principale, se trouve le bâtiment qui était réservé aux garçons Senghor. Une statue de Senghor, « au millimètre près » (1,65 cm), en redingote, avec les attributs du président, y est érigée. Cette statue en béton bronzée est offerte au président Senghor par son coiffeur Grégoire Nascimento Dias. C'était en 1976, jour de son anniversaire, lorsqu'il avait 70 ans. Dans cette bâtisse composée de 4 pièces, la vie et l'oeuvre de Senghor, à partir de son plus jeune âge jusqu'à son accomplissement politique, sont étalées.