La rupture récente entre Samuel Eto’o et sa maîtresse favorite tourne au vinaigre. Cabale ou réalité? A Yaoundé, le feuilleton passionne autant que le Mondial.
Même quand il ne joue pas, Samuel Eto’o fait toujours la une. Alors que le Mondial bat son plein et que les Lions indomptables s’illustrent par leurs frasques, au pays, c’est une histoire à l’eau de rose tournée en eau de boudin qui divise les fans: celle de la rupture «violente» de l’illustre capitaine et l’une de ses maîtresses.
La belle s’appelle Hélène Nathalie Séraphine K. La «vingtaine bien entamée», la Camerounaise a couru le monde, durant sept ans, au gré des pulsions et des envies de son prestigieux amant marié.
Barcelone, Londres, Milan, Hôtel Ritz, villa de Majorque, Hélène Nathalie a fait le tour du luxe. Sauf que, a-t-elle expliqué à Koaci.com il y a une semaine, Samuel Eto’o lui faisait vivre un enfer. Extrait de son interview: «C’est un homme très violent. Une fois, il parlait avec ma mère au téléphone pendant qu’il avait son pied sur mon cou. Nous étions à l’Hôtel Mayfair.»
La belle décide alors de le quitter. C’est là que les choses se gâtent. Eto’o se serait alors fâché et lui aurait dit: «C’est moi qui t’ai faite, c’est moi qui vais te défaire.» On ne quitte pas le numéro 9 si facilement.
Trois jours en cellule
A Yaoundé, Samuel Eto’o Fils est puissant. Hélène Nathalie en fait l’expérience le 29 mai dernier. Au petit matin, à la sortie d’une boîte, elle est interpellée par la police, puis enfermée durant trois jours dans une «cellule infecte.» Le vieux lion, dont même son entraîneur à Chelsea, José Mourinho, ne connaît pas l’âge réel, a déposé une plainte pour vol et escroquerie. Il exige la restitution de ce qu’il a offert à son ex-«jouet de luxe». Ses papiers lui sont aussi confisqués.
Dans l’inventaire de la plainte, il y a, entre autres, une Rolex, des sacs à main de prestige, lingerie fine, une voiture, des robes et trois virements bancaires. Total: quelque 200 millions de francs CFA, soit un peu plus de 350 000 francs. En cellule, magistrats et policiers la supplient presque de s’excuser: «Tous me disaient que c’était un problème de fond de culotte. Essayez d’appeler Eto’o. Vous savez ici il est puissant. Réglez le problème avec lui. Parce que les ordres viennent d’en-haut.» Mais la jeune femme, qui travaille désormais dans une compagnie aérienne, ne s’exécute pas.
Eclaboussé par les révélations, le footballeur a chargé ses avocats au Cameroun et à Londres de réagir par «droit de réponse», dans lesquels il réfute toute violence, dénonce une atteinte à la vie privée, mais confirme le dépôt de la plainte contre Hélène Nathalie Séraphine K.
Complot à l’africaine?
Cela n’a pas suffi à éteindre le feu. «Dans les médias, les pro-Eto’o taisent l’affaire. Les autres attisent le feu», explique un journaliste sportif, qui préfère ne pas apparaître pour ne pas casser sa proximité avec l’équipe nationale. Un complot médiatique, impliquant sept médias est évoqué en contre-feu. Cela n’empêche pas le passé agité de la star de ressortir des tiroirs, comme ce coup de boule asséné à un journaliste en 2008 ou l’affaire de la «Sénégalaise engrossée» deux ans plus tard.
La rue, fascinée autant qu’attristée par les frasques, oscille entre la cabale déstabilisatrice contre les Lions indomptables, le soutien à Eto’o qui «a raison de ne pas se laisser faire par une «p… de luxe» et celui à une femme qui a «raison de garder ses cadeaux, car il (Eto’o) ne s’est jamais posé de question quand il la montait».
Le dénouement n’est pas pour demain. Mais une chose est déjà sûre: entre les menaces de mort et la publication de photos dénudées en compagnie de personnalités du show-business et politiques, Hélène Nathalie Séraphine K. aura de la peine à s’en remettre. Samuel Eto’o, paraît-il, n’aime pas être cocu.